Depuis la RT2012, les constructions neuves doivent être étanches aux courants d’air. Dans le cas d’une construction en bois, il est primordial d’avoir parfaitement mis en œuvre le système d’étanchéité à l’air, au risque, de compromettre de manière dramatique, la pérennité de l’ouvrage. Un traitement du bois est également important pour garantir dans le temps la solidité de la construction.
Dans les différents isolants choisit, certains sont plus hygrophobes, comme l’isolant liège qui est également imputrescible ou la laine de mouton qui peut supporter son propre poids en hygrométrie en conservant la possibilité, une fois sèche, de reprendre son volume initial.
En revanche, l’isolation en laine de verre ou isolation en fibre de bois réagissent très mal aux condensats.
Le principe de l’étanchéité à l’air :
La membrane d’étanchéité doit ralentir la pénétration des vapeurs d’eau générées par les habitants, les appareillages domestiques et des salles de bain.
Cela nécessite que, dans l’habitation en surpression, l’eau sous forme gazeuse soit propulsée vers l’extérieur sans reprendre sa forme liquide à l’intérieur du complexe isolant au contact de la paroi extérieure froide.
Si ce choc thermique se produit, il en résulte une accumulation d’eau sous forme liquide, dit « point de rosée » dans l’isolant et sur les pièces de bois de charpente. Les désagréments à venir causer par cette présence d’eau (champignons mal-odorants) sont importants et la seule solution est encore de démonter pour assainir.
Traiter le bois pour prévenir des désagréments :
Par ailleurs, il est fréquent de constater des traces d’humidité sur les surfaces en bois dures lors d’un démontage pour une extension ou le percement d’une ouverture par exemple.
Lorsque que la construction est neuve, cette humidité ne peut traverser le traitement de protection du bois.
Malheureusement, avec le temps et les sollicitations, ce traitement qui assèche le bois provoquent de micro-fissures, véritable « portes d’entrée » pour les moisissures au cœur du bois avec les dégâts que l’ont connaît.
Il est possible, en travaillant en amont de se prémunir contre ce risque potentiel en utilisant une huile dure.
Ce produit fongicide, quand il est extérieur et spécifiquement formulé pour cet usage, est peu utilisé car plus coûteux et identifié prioritairement comme un produit de finition. Il permet pourtant, de par sa constitution essentiellement à base d’huile de bois, de nourrir en profondeur le matériau et ainsi éviter la micro-fissuration liée au dessèchement, mais aussi de présenter une surface difficilement altérable et très résistante dans le temps.
Cette technique, peu employée au niveau industriel de fabrication des caissons livrés tout prêt sur chantier, à cause d’un temps de séchage un peu long, mériterait cependant d’être davantage proposée pour les ossatures en poteaux-poutres encore très présentes dans l’habitat traditionnel de qualité.
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